La prisonnière. La vie avec Albertine. La jalousie

Marcel Proust La RechercheDans La prisonnière, le narrateur partage sa vie avec Albertine, qu’il a installée chez lui.

L’amour qu’il éprouve pour sa maîtresse est rongé, mais alimenté dans le même temps, par un sentiment de jalousie qui ne le quitte pas.

La jalousie est faite de questionnements sans certitude ni réponse, où l’imaginaire s’emballe, sans repère, dans toutes les directions …

La jalousie se débat dans le vide, incertaine comme nous le sommes dans ces rêves où nous souffrons de ne pas trouver dans sa maison vie une personne que nous avons bien connue … incertaine comme nous le sommes plus encore après le réveil quand nous chercher à identifier tel ou tel détail de notre rêve.

Il demeure dans un vague qui pourrait lui faire perdre le fil de sa vie…

Nous nous acharnons à chercher les débris inconsistants d’un rêve, et pendant ce temps notre vie avec notre maîtresse continue, notre vie distraite devant ce que nous ignorons être important pour nous, attentive à ce qui ne l’est peut-être pas, encauchemardée par des êtres qui sont sans rapports réels avec nous, pleine d’oublis, de lacunes, d’anxiétés vaines, notre vie pareille à un songe.

Bon week-end et bonne lecture à tous.

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