Ce spectacle nous fait entrer au cœur de l’intimité de femmes musulmanes : leur sexualité, leur rapport au corps, à cet endroit que les poètes appellent con ; mais aussi rapport à l’homme et à leurs pareilles.
Une approche de ces sujets et des façons de les vivre qui résultent bien souvent de l’éducation.
Absence de pudeur entre femmes ; "communautarisation" du corps de la jeune fille par le biais de la sauvegarde de son hymen ; hypocrisies et bricolages qui en découlent ; sacralisation de l’acte amoureux ; sensualité exacerbée ; violence de l’excision… C’est toute une culture que ces quatre formidables comédiennes livrent sur scène ; mais en laissant aussi la place à des cheminements singuliers, différents.
Les 12 monologues tendrement enchaînés troublent et dérangent, attendrissent et amusent. Mais surtout, ils ouvrent l’esprit, révoltent parfois et donnent toujours à réfléchir ; sur l’Autre, mais aussi sur soi-même. Fenêtre et miroir à la fois, ces Monologues issus de témoignages réels de femmes musulmanes agissent comme un courant d’air vif qui soulève audacieusement le voile. Impossible de rester indifférent(e).
Les monologues voilés
Textes : Adelheid Roosen
Mise en scène : Adelheid Roosen, assistée par Isabelle Wéry
Avec Jamila Drissi, Morgiane El Boubsi, Hoonaz Ghojallu
Musique et chants : Hassiba Halabi
CENTRE WALLONIE-BRUXELLES DE PARIS
46, rue Quincampoix – 75004 PARIS
Du mardi 23 au samedi 27 mars 2010 à 20 h 00
Durée 1 h 30
Réservations au 01 53 01 96 96 ou info@cwb.fr
Places 10 € ou 8 €
Emma la clown, c’est une naïveté et un étonnement enfantins dont surgit la fantaisie la plus pure. Clown géniale, elle réunit maladresse désarmante et grotesque attachant en un talent comique irrésistible.
Après le bouleversant
Mais ce que le spectateur voit aussi, c’est une troupe de comédiens extraordinaire, faite de tout ce que la société désigne comme marginaux, handicapés, clochards, malades du corps et de l’esprit. Pippo Delbonno puise sa force auprès d’eux, il le dit ; c’est criant. Et peu à peu, la douceur et une étrange beauté viennent combattre la douleur de la mort et de la culpabilité, et la violence du mensonge.
Face à son succès, Abraham, la très belle pièce écrite, mise en scène et interprétée par Michel Jonasz (
Le spectacle fait rire, indéniablement, mais une fois le rideau tombé, on se trouve un peu glacé.
James Thierrée a impressionné et conquis le public français avec ses précédents spectacles, montrés depuis dix ans dans le monde entier et depuis 2003 chaque année à Paris et en province : "La Symphonie du Hanneton", 

On est un peu triste parce qu’on a beaucoup de respect et de tendresse pour Guy Bedos et qu’on a aucune raison d’en vouloir à son fils Nicolas.
A juger les œuvres qui parviennent jusqu’à nous, les Nordiques ne sont pas ce qu’on appelle des gais-lurons. Badinages enjouées et chroniques légères, passez votre chemin, Ordet (dont la traduction française est Parole), la pièce la plus célèbre de Kaj Munk, pasteur, poète et dramaturge danois, écrite en 1925 et adaptée au cinéma en 1955 par Dreyer ne déroge pas à la règle.