C’est aujourd’hui que démarre la 38ème édition du Festival d’Automne à Paris.
Au fil de 63 propositions de haute tenue (cette exigence de qualité est une constante de la manifestation), elle sera l’occasion de faire le plein de sorties théâtre, danse, musique, cinéma, arts plastiques mais aussi poésie avec le collectif d’artistes Polyphonix les 6 et 7 novembre au CENTQUATRE, nouveau lieu d’accueil du Festival, tout comme le musée du Louvre, la FIAC ou la Maison Rouge.
Les partenaires traditionnels seront cette année encore au rendez-vous : l’Opéra national de Paris, la Cité de la Musique, les théâtres de la Ville, de la Bastille, de la Cité Internationale, de Gennevilliers… et bien d’autres encore.
L’aventure commence fort dès ce soir avec L’Opéra de quat’sous de Brecht mis en scène par Bob Wilson au théâtre de la Ville (jusqu’au 18 septembre), Ordet à partir de demain au théâtre du Rond-Point, Johannes Brahms et Wolfgang Rihm, avec la soprano Nathalie Dessay et l’orchestre philharmonique de Radio-France le 18 à la salle Pleyel…
Côté arts plastiques, on pourra aller voir les drôles de bobines de Ugo Rondinone au jardin des Tuileries, incarnant les douze mois de l’année près du grand bassin, ainsi qu’une nouvelle installation de cet artiste suisse à l’oeuvre protéiforme, intitulée How does il feel ? (Comment se sent-il ?), présentée au CENTQUATRE (le tout du 17 septembre au 15 novembre). Autre artiste singulier, Jean-Jacques Lebel expose à la Maison Rouge, non seulement ses propres créations, mais aussi des oeuvres de Füssli, Arcimboldo, Duchamp, Picasso… ou encore d’art premier.
En danse, le choix sera vaste tant en découvertes qu’en noms illustres. A noter, du 2 au 12 décembre au théâtre de la Ville, Nearly Ninety, du chorégraphe Merce Cunningham, disparu le 27 juillet dernier : une programmation qui prend soudain le tour d’un hommage.
Le Festival se déroule jusqu’au 19 décembre, et nous promet, d’ici là, un bel été indien dans la Capitale. A prévoir dès maintenant.
Pour tout savoir sur la 38ème édition du Festival d’Automne à Paris, les artistes, les dates, les lieux, etc :
Le site du Festival d’Automne
Il se tient debout, seul sur les planches du Petit Montparnasse, tout près des spectateurs, petit et droit, un peu trapu, jambes et bras légèrement écartés dans son costume noir.
Michèle Guigon se souvient de son enfance dans l’Est de la France et de ses jeunes années, que l’on perd toujours un peu ; elle raconte la maladie, affronte l’idée de la mort et regarde la vie telle qu’elle est. Sans illusion mais avec gratitude, c’est-à-dire avec beaucoup d’amour, pour distiller, avec élégance mais conviction, une délicate philosophie de vie : « Grandir, vieillir… c’est toujours apprendre à perdre ». Mais apprendre, quel mot merveilleux…
Bonne nouvelle : le spectacle de Michèle Guigon La vie va où ?… (
Dans un petit immeuble parisien appartenant à une dame d’âge certain mais encore très alerte à bien des égards, Géraldine débarque avec le projet (et l’idée fixe, car son diplôme en dépend) de transformer ce nid de plomb et d’amiante en un modèle d’immeuble écologique.
Très sympathique soirée au théâtre des Bouffes du Nord où, après le succès de En attendant le Songe la saison dernière, Irina Brook revient avec sa troupe pour nous proposer cette fois une version totalement libre et déjantée du Don Quichotte.
La pièce entre au répertoire de la Comédie Française cette saison.
Voici quinze ans qu’Amédée et Marguerite se tiennent enfermés dans cet appartement sans jamais voir personne.
Sœur de