Espanolas en Passy, c’est, chaque dernier lundi du mois au Majestic Passy, la découverte du cinéma espagnol d’aujourd’hui.
Le cycle a été initié le 28 janvier dernier avec L’Orphelinat, de Juan Antonio Bayona, film d’épouvante avec Géraldine Chaplin. Sélectionné pour les Oscars, le film sortira en France le 5 mars.
La soirée s’est déroulée en présence du réalisateur Juan Antonio Bayona, de l’actrice Belén Rueda et du producteur Guillermo del Toro.
La projection, présentée par Jean-Christophe Berjon, délégué général de la Semaine Internationale de la Critique, s’est conclue autour d’un buffet de spécialités espagnoles…
Un peu plus tôt dans l’après-midi, l’Instituto Cervantes accueillait Juan Antonio Bayona, Belén Rueda et Guillermo del Toro pour une heure de débat autour des « ressorts de la peur ».
Prochain rendez-vous des Espagnolas en Passy le lundi 25 février avec La soledad de Jaime Rosales (film de la Sélection Officielle dans la catégorie Un Certain Regard au Festival de Cannes 2007 ; Prix Goya meilleurs film, mise en scène, acteur révélation 2008).
La projection aura lieu en présence de Jaime Rosales et de son interprète Sonia Almarcha. Le débat sera animé par N. T. Binh, réalisateur, critique de cinéma à Positif, et … suivi d’une dégustation.
Entrée pour la soirée : 9 €
Un peu plus tôt, ce même lundi 25 février, rendez-vous à 18 h à l’Instituto Cervantes pour Une heure de cinéma : Jaime Rosales rencontre Nicolas Klotz (La Question humaine). Entretien animé par Julio Feo, journaliste à RFI.
Entrée libre
Autres rendez-vous :
Lundi 31 mars : Lucio de Aitor Arregi et José María Goenaga (Nominé au Prix Goya 2008 du Meilleur documentaire)
Lundi 28 avril : Ficció de Cesc Gay (Premier Prix au Festival International de Mar del Plata 2007)
Pour goûter l’ambiance de la soirée du 28 janvier : voir la vidéo
Cinéma Majestic Passy
18 rue de Passy – Paris XVIème
M° Passy, Muette
L’Instituto Cervantes
7 rue Quentin Bauchart – ParisVIIIème
Christopher, fils de bonne famille prêt à entrer à Havard est promis à un brillant avenir.
Le juge Feng part rendre la justice dans les communautés reculées de la République populaire de Chine.
C’est peut-être le film qu’on attendait sans le savoir. Celui qui surprend parce qu’il parvient à exprimer ce qu’on n’aurait osé espérer : le courant de la vie même, son côté imprévisible, ce qu’elle contient de brouillon sans jamais laisser la possibilité de refaire "au propre".
Ce que mes yeux ont vu est ce que mes yeux verront si je prends la peine de regarder ce qu’il y a réellement, si je découvre ce qui est caché "derrière". Ainsi pourrait se résumer le propos de ce joli film un peu bancal, non exempt de défauts mais qui en définitive convainc et ne manque pas de séduire.
Ce souffle est celui d’une histoire d’amour passionnelle. Une histoire d’amour singulière, impensable, interdite.
Ce film est un pied de nez. Pied de nez au temps qui passe, à l’héritage douloureux, à la maladie et à la mort. Et comme tous les pieds de nez à ce qui fait mal, il est terriblement réjouissant.
Le principe : plusieurs histoires mettant en scène des personnages liés plus ou moins directement les uns aux autres sont vues sous différents angles dans un va-et-vient entre l’Allemagne et la Turquie. L’on passe ainsi sans cesse des deux côtés de la frontière, entre Brême et Hambourg, Istambul et le bord de la mer Noire.
La beauté et le charme infinis de Louise Brooks au service d’un chef-d’oeuvre du muet accompagné du grand pianiste de jazz Giovanni Mirabassi : tel est le programme que Le Balzac réservait aux courageux Parisiens de sortie lundi dernier. Cette soirée exceptionnelle renvoyait tous les efforts et toute la fatigue de marche à pied aux oubliettes.
C’est un dessert délicieux à déguster attentivement ; il craque sous la dent bouchée après bouchée, au rythme des pièces du puzzle qui s’imbriquent parfaitement les unes dans les autres au fil de l’histoire.