Espace Georges Brassens. Sète (1/2)

espace georges brassensL’Espace Georges Brassens a rouvert ses portes le 1er décembre dernier après avoir été totalement rénové.
Surface doublée, nouvelle scénographie, parcours aéré : l’ancienne version était très bien ; celle-ci est encore mieux !

Dans le même esprit que le précédent, le nouvel espace Georges Brassens est pensé avec respect et simplicité.
Il rend hommage à l’artiste, au bonhomme et à son œuvre.
C’était la seule chose à faire.
Et elle est parfaitement réussie.

Des écouteurs nous bercent de la voix grave et puissante, au débit calme et régulier de Georges Brassens, avec les confidences qu’il a livrées à Philippe Némo en 1972 lors d’un entretien pour France-Culture.

Nous voici partis pour un bon moment de balade et de flânerie auprès du poète.
Des films, des photos, des affiches, des pochettes de disques, des extraits de textes et bien sûr des chansons nous font suivre suivre le parcours de l’artiste.

Enfance sétoise dans une famille où tout le monde chantait, en amoureux de la chanson, notamment la maman napolitaine, dont il livre cet émouvant témoignage : « à 50 ans passés, elle recopiait des textes de chansons, puis allait chez des copines pour compléter les passages qui lui manquaient ».
Jeunesse à Sète avec les copains : il découvre le jazz à l’âge de 10-11 ans, dans les années 1931-1932 : « Je suis né en 1921. Je suis né avec Django Reinhard, avec Amstrong, avec Duke Ellington. »

Il arrive à Paris en 1940 et étudie les poètes en autodidacte, à la bibliothèque, pendant plusieurs années, pour « ornementer mon esprit » comme il le dit joliment.

Puis voici ses débuts dans la chanson, sa rencontre avec Patachou en 1952, qui le présente à Jacques Canetti, impressario, directeur artistique et fondateur du théâtre des Trois Baudets, où il débute officiellement le 19 septembre de la même année pour 170 représentations.

On passe bien sûr un moment dans l’impasse Florimont, devenue légendaire avec la Chanson pour l’Auvergnat, écrite pour Marcel et Jeanne. Dans le plus grand dénuement eux-mêmes, le couple et sa ménagerie l’ont accueilli dès 1944 ; il y demeura, en famille finalement, bien qu’il parle plutôt « d’Arche de Noé », jusqu’en 1966.

Place est également faite à l’évocation des femmes, parmi lesquelles Pupchen, sa fidèle compagne, son éternelle fiancée, la dame de ses pensées …

Toute une partie est réservée à la façon dont Georges Brassens travaillait. Elle est passionnante : suite et fin de la visite très bientôt …

Espace Georges Brassens
67, boulevard Camille Blanc – 34200 Sète
Ouvert de 10 h 12 h et de 14 h à 18 h
Jusqu’à 19 h en juillet et août
Fermé les jours fériés sauf les 14 juillet, 15 août et 1er novembre
En hiver, fermeture hebdomadaire le lundi
Tel. : 04 67 53 32 77
Entrée de 2 à 5 €

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