Il y a deux à peine, on découvrait, émerveillé, sur la scène du théâtre du Rond-Point, le jeune James Thierrée dans sa fascinante Symphonie du Hanneton. Ce fut un coup de foudre. (1)
On pouvait alors ignorer que ses parents sont depuis plus de 30 ans des artistes de la piste incomparables.
Aujourd’hui, Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin (4ème fille de Charlie Chaplin), talentueux géniteurs de James et Aurélia, également artiste (2), présentent Le cirque invisible au même théâtre du Rond-Point.
Lui est un clown, un amuseur au sens noble. Il se déguise, joue avec les accessoires, fait des tours de magie.
Cheveux blancs hirsutes, yeux de malice, sourire espiègle, il a l’âge de l’enfance éternelle et fait rire petits et grands.
Elle est le portrait saisissant de son fils, ou plutôt l’inverse. En réalité elle semble davantage être sa sœur que sa mère.
La filiation ne fait pourtant aucun doute : Victoria et James explorent la même veine ; unique et magnifique.
Car lorsque Victoria Chaplin est sur scène, le monde bascule.
Elle opère des transformations époustouflantes, faites de soies, de craintes, de poésie et de beauté.
D’une robe moirée et de son corps, elle fait un serpent, un coquillage et toutes sortes d’animaux imaginaires.
Sur son corps blanc couvert de verres et d’ustensiles, elle joue Les filles du bord de mer.
D’une ombrelle et d’une table ronde, elle fait un cheval.
Elle fait bien d’autres choses encore.
Il faut les voir.
Et laisser la grâce et la magie du Cirque invisible venir mouiller ses yeux d’enfant.
Le Cirque invisible. De et avec Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thierrée
Théâtre du Rond-Point
2 bis, avenue Franklin-Roosvelt – Paris 8ème
Du mardi au vendredi à 20 h 30, dimanche à 15 h
Jusqu’au 6 mai 2007, date supplémentaire le 7 mai à 18 h 30
De 8,50 € à 30 €
Livre : Le Cirque invisible, numéro spécial des Carnets du Rond-Point, 10 €
(1) Enthousiasme partagé par le jury des Molières 2006, qui a décerné quatre prix à La Symphonie du Hanneton.
(2) Aurélia Chaplin a présenté en février dernier aux Abesses le spectacle Oratorio d’Aurélia.
Montre-moi ce que tu jettes, je saurai ce que tu manges, bois, fumes, et même ce que tu lis …
Lorsque le narrateur fait ses débuts dans le monde, il est rapidement et chaleureusement accueilli dans le salon des Guermantes.
Arshile Gorky (1904-1948), peintre américain d’origine arménienne demeure assez peu connu en Europe.
« La réalité c’est ce qui refuse de disparaître quand on a cessé d’y croire ».
Femme de légende, Calamity Jane l’était, mais peut-être pas tout à fait celle qu’on a longtemps cru.
Lorsque, enfant, le narrateur se promenait avec ses parents autour de Combray, deux promenades s’offraient à la petite famille : le côté de Méséglise et le côté de Guermantes, où se trouvait la propriété de la célèbre lignée, nom qui alimentait chez lui de grands mythes.
On sait à quel point le narrateur est attaché à sa grand’mère maternelle, qui est la délicatesse même.
Contrairement à ce que son titre pourrait laisser supposer, Un jeu d’enfant La philosophie n’est pas un manuel de philosophie, une sorte de digest de Apprendre à vivre de Luc Ferry.
Tout au long de la saison, le théâtre du Rond-Point et France-Culture proposent des enregistrements publics d’émissions qui feront l’objet de diffusions dans la grille d’été de la station.