Le Darjeeling Limited est le vieux train bleu turquoise qui emmène trois frangins pour un périple initiatique à travers l’Inde.
L’idée vient de Francis, l’aîné, joué par Owen Wilson, belle gueule cabossée après un accident de voiture : il veut ressouder les liens de la fratrie, un peu distendus depuis le décès de leur père et surtout retrouver la mère devenue nonne dans un orphelinat himalayen.
Les cadets n’ont qu’à suivre : Jack (Jason Schwartzman, également co-scénariste avec un autre bon copain, Roman Coppola), cabossé lui aussi, mais de l’intérieur, après sa rupture avec sa fiancée magnifique et un rien vénéneuse (Natalie Portman, donc tout à fait magnifique) et Peter (Adrien Brody, le beau Pianiste de Roman Polanski, grand brun efflanqué aux yeux verts en amande) qui ne se dépêtre pas du deuil du papa (signe extérieur : les lunettes à la vue dudit paternel toujours sur le front).
Ces trois là, plus leurs névroses, plus le passé familial, plus leurs encombrants bagages orange, plus leurs pilules plus leurs cigarettes, et même un serpent : cela fait beaucoup dans un seul compartiment…
Tant mieux, car c’est chouette comme tout ; loufoque et potache juste ce qu’il faut. Le comique pince-sans-rire de nos apprentis-spirituels est irrésistible et les douleurs qu’il révèle autant qu’il les cache très attachantes.
Tout le monde ne montera pas à bord du Darjeeling Limited, certains se méfieront du côté "luxe" du road-movie. Les autres se laisseront embarquer avec ravissement face à tant de sympathie et de bonne volonté envers et contre tout, et se laisseront peut-être émouvoir par cette histoire de trois grands gamins qui au bout de l’Inde finissent par devenir grands.
A bord du Darjeeling Limited. Wes Anderson
Avec Owen Wilson, Adrien Brody, Jason Schwartzman, Natalie Portman…
Durée 1 h 47
L’oeuvre de Bernard Piffaretti s’inscrit à bien des égards dans un jeu de mémoire.
Les années est une magnifique et impressionnante fresque déroulant plus de six décennies de la société française.
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Il pourrait s’asseoir n’importe où, le calendrier des Postes posé devant lui sur une table et égrener les nom des saints ; on l’écouterait les yeux plein de larmes, aimant chaque prénom et amoureux de sa voix à la fois.
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