Le principe : plusieurs histoires mettant en scène des personnages liés plus ou moins directement les uns aux autres sont vues sous différents angles dans un va-et-vient entre l’Allemagne et la Turquie. L’on passe ainsi sans cesse des deux côtés de la frontière, entre Brême et Hambourg, Istambul et le bord de la mer Noire.
Le détail de ces histoires serait assommant à raconter. Mais les sentiments qu’elles expriment sont jolis et simples. Il y a ce poignant amour manqué entre une jeune activitiste politique et sa mère prostituée au caractère tout aussi trempé, deux coeurs tendres qui se chercheront en vain.Et cet amour d’un fils pour son tonitruant de père qui finit par déborder. L’amour entre deux jeunes femmes qui s’aimantent, entier et peut-être fatal. Et encore une histoire d’amour maternel manqué, celui d’une Allemande dépassée par les élans de sa fille. Précision étant faite qu’un même personnage est le plus souvent acteur de plusieurs de ces trames dont les fils entremêlent en permanence les deux cultures, allemande et turque, qui s’opposent et donc se complètent.
La réalisation est belle, quoique le rythme un peu lent, les histoires touchantes et le jeu de miroirs intéressant.
Mais le film sembler manquer d’un petit quelque chose pour être tout à fait enthousiasmant. Est-ce l’émotion véritable qui au fond fait défaut ? A moins que De l’autre côté ne pêche par l’excès : celui des bons sentiments, qui finit par donner une impression de "tartinage". Ceci explique peut-être cela.
De l’autre côté. Fatih Akin
Titre original Auf der anderen Seite
Avec Baki Davrak, Tuncel Kurtiz, Patrycia Ziolkowska
Durée : 2h 2min
La beauté et le charme infinis de Louise Brooks au service d’un chef-d’oeuvre du muet accompagné du grand pianiste de jazz Giovanni Mirabassi : tel est le programme que Le Balzac réservait aux courageux Parisiens de sortie lundi dernier. Cette soirée exceptionnelle renvoyait tous les efforts et toute la fatigue de marche à pied aux oubliettes.
Les Phéniciens sont connus pour avoir été le peuple de marchands et de navigateurs qui, au cours du 1er millénaire avant J.-C., depuis la côte du Levant (actuel Liban) aux côtes italiennes et espagnoles en passant par le nord de l’Afrique, la Sardaine, les îles égéennes, Malte et Chypre… a essaimé sur tout le pourtour du bassin méditerranéen. Leur civilisation garde pourtant, aujourd’hui encore, une part de mystère.
Il était temps de passer à autre chose. Foin de la froideur académique, foin du romantisme exalté – quoique Le désespéré en manifeste les derniers soubresauts – Gustave Courbet (1819-1877) voulait peindre autrement.
Neige, publié en 2005 a connu un grand succès critique et public. Parmi ses précédents romans, Le livre noir et Mon nom est rouge ont valu à l’écrivain turc Orhan Pamuk une grande renommée et de nombreuses distinctions. Son dernier roman, Istanbul, Souvenirs d’une ville a été publié en 2007.
Après les excès du rococo, les arts décoratifs marquent à la fin du XVIIIème siècle et au début du XIXème siècle un retour aux sources classiques grecques et romaines, inspirations majestueuses qui siéront à l’Empire avec ses marbres, ses bronzes dorées, ses soieries et ses damas de velours.
Il aurait pu devenir un peintre de l’Académie Royale et s’en tenir à la peinture de genre en vigueur à l’époque. Au lieu de quoi, il se consacre à une clientèle privée, qui lui permet, semble-t-il, de laisser libre cours à son bon plaisir.
Révélé au grand public avec
C’est un dessert délicieux à déguster attentivement ; il craque sous la dent bouchée après bouchée, au rythme des pièces du puzzle qui s’imbriquent parfaitement les unes dans les autres au fil de l’histoire.
Le Rêve de Cassandre commence comme une comédie, mais qui cède vite le pas au drame, lorsque le poids lourd de la conscience vient charger l’envolée juvénile du début.